Andalou PSP

Andalou PSP

Sans retracer l’histoire du cheval Andalou, qui est largement décrit en profondeur sur plusieurs sites et dans de nombreux livres, nous voulons définir notre élevage et ce que représente pour nous le vrai cheval andalou. Pour nous aider, voici une traduction libre et abrégée qui décrit parfaitement notre position. Ce texte est tiré du site de l’IALHA sur l’andalou PSP. Si vous avez des questions ou commentaires, veuillez nous écrire.

L’Andalou portugais espagnol pur (PSP) est la définition la plus ancienne d’un Andalou, sans faire la distinction entre le sang espagnol et portugais. C’était le cheval qui était connu avant les années 60 et à travers l’histoire sous le nom de l’Andalou : le cheval des rois, le cheval royal de l’Europe, le cheval ibérique, etc… L’Andalou PSP représente le cheval ibérique “antique” et était l’une des lignées andalous originairement importée aux USA. Seulement 17 % des enregistrements à IALHA sont composés du PSP rendant ces lignées plus difficiles à trouver. Étant définitivement le « mieux des deux mondes, » le PSP a beaucoup d’avantages à offrir aux cavaliers modernes et besoins d’aujourd’hui.

Les premiers Andalous enregistrés importés aux Etats-Unis au début des années 60 d’Espagne étaient pour la plupart du temps des Espagnol pur, mais quelques-uns étaient un mélange des lignées espagnols et portugais. Quelques années plus tard, une poignée de Lusitaniens venant du Portugal sont entrés aux Etats-Unis. Au milieu des années 60 quand l’Espagne a fermé leur studbook et quelques années après le Portugais en a fait de même, elles ont renommé leurs chevaux Pura Raza Espanola (PRE) et Puro Sangre Lusitano (PSL) respectivement. En effet, elles ont commencé deux nouvelles races basées sur le cheval ibérique original. Dès lors, les « Andalous » de sang portugais et espagnol mélangés n’étaient plus sous la commande de ces livres, mais ils sont toujours identifiés et enregistrés par l’Association Internationale des Chevaux Andalou et Lusitaniens pour ce qu’ils sont, des Andalous respectant la plus vielle et pure tradition de cette race antique.

Beaucoup d’éleveurs des Andalou Portugais-Espagnol ont été impliqués avec les Andalous en général depuis le début et voient une très petite distinction entre les trois lignées identifiées par l’IALHA. Ces éleveurs observent les PRE et PSL depuis un certain temps, ils constatent malheureusement que ces races divergent dans des directions différentes (surtout en raison des effets du dressage classique moderne sur la race), si bien que plusieurs estiment que le PSP est maintenant à la base du véritable cheval ibérique d’autrefois. Pour beaucoup, elles sont toutes la base un PSP, parce qu’il est impossible de retirer aux PRE et PSL les gens communs qu’ils avaient avant que leurs studbooks aient même commencé ?

Certains pensent au PSP comme étant l’Andalou américain. Ce qui ne pourrait pas être plus loin de la vérité ! Le cheval Espagnol/Portuguais a été importé aux Etats-Unis en provenance d’Espagne et enregistré dans ce pays en tant qu’Andalou. Mais, assurément l’Amérique est leur maison adoptive, car c’est l’IALHA , une association américaine qui les enregistrent. Les éleveurs de PSP se voient comme des préservateurs de la race, tout comme certains éleveurs Quater Horse et Arabes restés “plus vrais” aux origines de ces races.

La plupart des éleveurs et connaisseurs de PSP voient plus de différence parmi les lignées respectives du PRE et de PSL que parmi PRE, de PSL, et de PSP en général. En d’autres termes, les différences entre les lignées espagnols Cardenas, Escalera, Terry ; ou les lignées Andrade et Veiga des Lusitaniens ; sont aussi grandes si non plus grandes que les différences entre PRE, PSL, et PSP. La qualité de l’Andalou Espagnol-Portuguais parle pour elle-même. Les éleveurs de PSP ont toujours eu confiance dans l’intégrité de leurs chevaux et continueront à faire grandir cette merveilleuse et légendaire race de chevaux pour leur eux-mêmes et pour la prospérité.

Soumis par Linda Crull, Andalusians de Plata

En fait, Noble & Baroque croit en l’égalité des “trois” races. Pour élever des PSP, il ne suffit pas d’accoupler un Lusitanien avec un Espagnol, le même souci de perfection et de complémentarité doivent être recherchées entre l’étalon et la jument.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *